Prison Boy's
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 Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...)

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Yukino Hyozuke

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MessageSujet: Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...)   Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...) Icon_minitimeMer 3 Oct - 21:22

Une infirmerie vide, un jeune homme seul derrière un bureau. Yukino venait d’arriver au travail ce matin et en l’absence de ses autres collègues et du médecins s’était lui qui devait prendre en charge les divers petits problèmes qui pouvaient survenir dans cette prison, autant le dire de temps à autre, il n’était pas très à l’aise lorsqu’il apprenait les crimes de ses patients. Mais qu’a cela ne tienne, il ne perdait pas pour autant la face et restait le plus calme et sérieux possible.
Il soupira et s’étira sur sa chaise en se massant les nuque, se levant il ouvrit un tiroir et entreprit de lire rapidement chaque dossiers pour savoir de quoi il retournait et pouvoir réagir rapidement si un quelconque problème survenait, il se voyait mal administrer à un patient un médicament auquel il serait allergique.

Il fit le contour du bureau tenant d’une main les dossiers et l’autre effleurant le bois, il s’assit une nouvelle fois et posa la pile de feuille devant lui. Prenant les dossiers un à un, il se mit à les lire attentivement, se renseignant par la même occasion sur leur divers crimes, qui lui faisait un peu froid dans le dos, ne comprenant pas comment, on pouvait aller aussi loin dans la violence et la folie. Après avoir fini, sa séance de lecture, il se massa l’arrête du nez entre le pouce et l’index soupirant, il se mit à espérer qu’un petit quelque chose se passe, même une petite coupure lui aurait convenu,simplement pour qu’il voit du monde.

Du fin fond de son infirmerie, il ne voyait presque jamais personne et se sentait affreusement seul, si bien que de temps à autre, il se retrouvait forcé à jouer aux jeux divers et variés, auxquels il pouvait accéder de part son portable. Soupirant d’ennuis, il s’allongea sur la table d’auscultation et balança ses pieds de droite et de gauche en se mettant à siffloter s’ennuyant royalement, le brun se mit alors à somnoler doucement, en regardant l’heure il soupira une nouvelle fois et passa sa main sur son torse en voyant qu’il n’avait pas enfilait sa blouse blanche, il se mordilla la lèvre se maudissant d’être aussi tête en l’air et se redressa.

Yukino traversa alors l’infirmerie et se retrouva devant son vestiaire qu’il ouvrit, il se mordilla la lèvre, et y déposant sa veste de cuir noir, qu’il troqua pour sa blouse blanche beaucoup moins classe, mais plus utilitaire. Celle-ci contrairement aux autres blouse possédait huit poches, oui huit vous avez bien entendu et celles-ci étaient répartis sur toute la longueur, un poche était réservé à des petits pansements, l’autre à des médicaments contre la douleur, une autre pour l’insuline, une remplie de petites seringues empaquetées et les autres comprenant d’autres médicaments et ustensiles de médecine de base.

Il la ferma soigneusement, et remit d’un mouvement fluide ses longs cheveux noirs en arrière, ceux-ci venant contracter avec cette blouse si blanche. L’infirmier se servit alors un café et vint de nouveau s’asseoir derrière son bureau, son regard venant se perdre par la fenêtre observant le ciel, bleu qui semblait devenir nuageux. Il fronça les sourcils en se demandant si les portes de chez lui étaient bien fermées et haussa les épaules, au pire il fera le ménage… Il bascula la tête en arrière, attendant, encore et toujours la moindre présence, le moindre mouvement, qui pourrait l’occuper ne serait-ce qu’un instant…
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Alekzander Night
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MessageSujet: Re: Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...)   Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...) Icon_minitimeJeu 4 Oct - 22:08

Alekzander venait à peine d'arriver, il avait rencontré un dénommé Neel Ripper. Qui avait l'air pas mal fou. Mais bon, on l'avait emmené dans sa cellule et il y était resté un moment. Puis, on l'avait autorisé à sortir dans la cour avec d'autres détenus. Mais ceux ci, le traitèrent de fille, et, on ne peut pas dire qu'il avait apprécié. Il s'était donc, battu avec eux à un contre vingt. Si ça aurait été des personnes normal, il aurait put les mettre à terre, mais là, c'était des personnes aussi dangereuses que lui. Autant dire que c'était peine perdue.

Bien qu'il eut réussit à mettre à terre une majoritée d'entre eux, ils avaient réussit à avoir des armes, mais lui était à mains nues. Et les gardiens avaient été alertés. Mais le temps qu'il arrivent, ils virent Alek, à terre avec plusieurs blessures. On l'emmena immédiatement à l'infirmerie. Et on avait renvoyer les autres dans leur cellules. Deux gardes tenaient Zan car il avait peine à tenir debout. Un des gardes s'adressa à l'infirmier qui était présent


"Une bagarre. Une vingtaine contre lui seul. Il a aparemment de nombreuses blessures."

Alek avait gardé son regard froid . Sur son visage il n'avait qu'une petite coupure. Mais sur le reste du corps, il était beaucoup plus blessé. D'ailleurs, du sang gouttait de ses nombreuses plaies. Il restait muet. Son uniforme était taché de sang, et déchiré à de nombreux endroits. Il n'était vraiment pas en bon etat. Ses deux mèches de cheveux étaient en batailles. Lui qui d'habitude n'avait aucune trace de fatigue était dégoulinant de sueur.
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Yukino Hyozuke

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MessageSujet: Re: Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...)   Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...) Icon_minitimeJeu 4 Oct - 22:54

Yukino encore assit dans son fauteuil les yeux clos et les pieds posées sur le bureau, il entendit alors des bruits venir de dehors et remit ses pieds à terre, pour paraître un peu plus sérieux. En voyant les deux gardiens entrer avec un prisonnier entre les bras qui ne semblait pas être bien en point, il leur fit signe de venir l’allonger sur la table d’auscultation pour qu’au moins, il ne soit plus debout à tenter de tenir. Il fit signe aux hommes de sortir et de le laisser faire son travail. Ceux-ci sortirent de l’infirmerie et l’un d’entre eux resta devant la porte, pour pouvoir ramener le jeune homme lorsque l’infirmier aurait terminé et aussi pour pouvoir intervenir, si l’un des prisonniers venaient à s’en prendre à l’infirmier. Yukino s’approcha du jeune homme en voyant que les blessures étaient assez réparties sur tout le corps, il fronça les sourcils et lui enleva tout d’abord sa chemise, la déboutonnant doucement ses longs doigts fins effleurant son torse.

Il lui retira doucement et se mit tout d’abord à soigner les blessures qu’il avait à porté de vue, il fouilla dans ses poches et en sortit des petits cotons, en se tournant sur le coté, il prit une bouteille de désinfectant et commença son travaille, mettant par ci par là quelques pansements sur les blessures les plus profondes. Lorsqu’il en eut fini avec son torse, il lui déboutonna son pantalon et le retira d’un mouvement fluide, pouvant maintenant apercevoir les entailles faites par des couteaux ou autres. L’infirmier resta silencieux en fronçant les sourcils, cherchant à trouver l’intérêt de ses batailles stupides qui n’aboutissaient jamais à rien. Il désinfecta alors les plaies et mit quelques compresses et bandages là, où ils étaient nécessaires. Yukino en eu alors finit avec son torse et ses cuisses, il leva alors ses grands yeux azurs vers le visage du jeune homme et tiqua en voyant une énième petites plaies venir se glisser sur ce petit visage. Il plongea alors son regard dans le sien et choppa dans l’une de ses poches un pansement qu’il plaça sur la joue du jeune homme, avant de se redresser.

Un des gardiens entra alors donnant à l’infirmier, une nouvelle chemise et un nouveau pantalon pour Alek, puisque ceux qu’il portait été hors d’usage. Yukino prit les vêtements et les posa devant le jeune homme en lui faisant signe de se rhabiller, il se leva et prit à nouveau une feuille en y notant les détails des blessures du jeune homme. Après avoir fait ça, il s’approcha de lui et prit un tabouret avec lequel, il s’assit en face de lui et pencha la tête sur le coté. Yukino glissa alors une main dans sa poche et sortit un bonbon à la menthe qu’il glissa entre ses lèvres fines.


- « Tu voudrais pas me dire ce qu’il s’est passé par hasard?… » Demanda le brun avec un petit sourire des plus adorable, sa blouse s’entrouvrant pour laisser place à un t-shirt noir, tandis que ses mèches brunes cascadaient élégamment sur ses épaules.

L’infirmier resta là à regarder son patient, il voulait savoir ce qu’il se passait dans cette prison, il voulait pouvoir résoudre les problèmes, certes il n’était pas le psy de l’établissement mais, bon si les prisonniers se sentaient plus aptes à lui parler plutôt que de parler à un psy, ça ne le dérangeait pas, Yukino était munit d’un sens de l’écoute exacerbé, il n’avait jamais été amoureux et n’avait même jamais eut de relation avec qui que ce soit et pourtant, il savait tous des relations à force, de servir d’oreilles attentives aux gens qu’il connaissait. Il glissa alors une main dans ses cheveux remettant quelques mèches en arrière et se massa doucement la nuque se demandant, si ce prisonnier n’était pas entrain de ce dire que cet infirmier était idiot ou bien complètement fou de vouloir les comprendre et les aider, mais bon que voulez vous, c’est son caractère. Toujours en attendant une quelconque réponse, il plongea une nouvelle fois sa main dans sa poche et en sortit un deuxième bonbon à la menthe et souffla avec un sourire à la limite du sourire enfantin et innocent.

- « T’en veux un? T’inquiètes pas c’est simplement un bonbon à la menthe hein… » Affirma l’infirmier en pouffant légèrement de rire avant de reprendre son sérieux attendant la suite.
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MessageSujet: Re: Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...)   Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...) Icon_minitimeDim 7 Oct - 17:59

Alekzander regardait l'infirmier présent. Enfin, regardait, façon de parler, il voyait un peu flou quand même. Bah oui, il s'était quand même prit une belle raclée. Il se laissa allongé sur la table d'auscultation sans protester. Il n'avait pas tellement envi de rester debout. Puis, ne faisant plus attention aux gardes, il fermait les yeux et laissa faire l'infirmier. Bah quoi?! Il allait pas gigoter dans tout les sens quand même. Il se laissa donc enlever sa chemise, enfin, le lambeau de tissu qui lui servait de chemise.

Il sentit le coton humidifié par un désinfectant toucher doucement ses plaies. Ca piquait un peu, mais à peine, il n'allait pas en faire un drame non plus. Et, ça ferait pas serieux de voir un prisonnier du 3ème étage se plaindre d'un petit coton. Bref, il laissa faire l'homme sachant qu'il faisait son boulot. Il s'empêche qu'il n'appréciait pas tellement les pansements, ayant toujours eu horreur de ça. De toutes manière, il contait les enlever le plus rapidement possible.

Bien qu'il s'était laissé faire pour la chemise, il fut tout de même surpris pour le pantalon. Mais, ayant la flemme de protester il laissa faire. L'infirmier avait recommencé les mêmes geste, sauf qu'il mit cette fois ci des bandages, que Alek déjà, préférait. Puis, quand il s'appreta à se relever il sentit un pansement se coller sur sa joue. Il marmona quelque chose d'incompréhensible puis se releva.

Il vit les gardiens arriver avec un nouvel uniforme. Une chemise rouge et un pantalon. Il soupira et enfila la tenue en profitant aussi pour regarder les divers emplacements de bandages. Après s'être rhabiller, il regarda le médecin. Qu'il distingua, déjà beaucoup mieux. Il le détailla. Longs cheveux noirs, yeux bleu azur, longue blouse aux poches très nombreuses. Quand il lui fit signe de s'asseoir, Zan s'avança et s'assit et écouta sa question ne faisant pas attention au bonbon. Puis, il répondit d'un ton calme, légèrement froid comme à son habitude:


"Rien de spécial. Une petite baggare c'est tout. Ils m'ont traités de fille, je me suis énerver et ça a dégéré, rien de plus banal. Autre chose?"

Au fait, Al s'était exprimé en Anglais. Normal, c'était la seule langue qu'il conaissait, ayant vécu toute sa vie en Amérique. Il leva la tête et regarda dans les yeux son interlocuteur. Il le regardait de ses magnifiques yeux bleu hypnotisants. Il n'avait pas tellement pensé au sens de la question et n'était pas allé cherché plus loin que de répondre avec des phrases très simples. Quand l'infirmier lui proposa un bonbon avec un sourire il ne sut comment réagir. Ne connaissant pas les petites attentions, la gentillesse et la douceur, il se contenta de répondre sans laisser paraître son trouble.

"Oui, merci"

Alek n'avait pas un mauvais fond, il était même très sympa quand il le voulait. Mais bon, il a grandit au mauvais endroit. Il prit la sucrerie et le mit dans sa bouche.
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MessageSujet: Re: Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...)   Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...) Icon_minitimeLun 8 Oct - 22:11

Lorsque le jeune homme se décida à lui répondre le jeune infirmier pencha la tête sur le coté et leva les yeux au ciel en l’entendant parler, il soupira et acquiesça lorsqu’il le remercia pour le bonbon, avant de reprendre doucement.

-« Excuse moi si ce que je vais te dire ça te parait bête, mais je ne vois pas en quoi ça te fait avancer de leur répondre de la sorte, tu les aurais royalement ignoré je suis sur que tu aurais eu encore plus de résultats, tel qu’une visite à l’infirmerie évitée, pas que ça me dérange bien au contraire, je suis seul à longueur de journée donc la compagnie ce n’est pas ce qui m’étouffe ici… Mais pour en revenir à ce que je disais, en leur répondant de la sorte, ils peuvent penser que tu émets effectivement un doute sur ta masculinité, ta virilité… Tandis que si tu n’en avais rien fait que tu les avais simplement ignoré, ils t’auraient laissé tranquille, comme un célèbre philosophe l’avait dit « le barbare s’est celui qui croit en la barbarie » ça veut dire que là tu t’es rabaissé à leur niveau… »

L’infirmier posa la main sur ses lèvres confus d’avoir autant parlé et surtout d’avoir du déranger son patient, il pencha la tête en avant en signe d’excuse et se redressa en se léchant les lèvres se sentant incroyablement bête à ce moment là. Il passa sa main dans ses cheveux en tentant de faire disparaitre sa gêne, se grattant légèrement la nuque il esquissa un sourire timide, tandis qu’il suçoter toujours dans un coin de sa bouche son petit bonbon mentholé.

Il se mordit doucement la lèvre et se massa l’arrête du nez entre le pouce et l’index, avant de retirer le pansements qu’il avait mit au visage du jeune homme, la plaie ne saignait plus, il n’y avait plus de raison pour qu’il garde ça sur lui. Il lui esquissa un petit sourire des plus adorables et enfantins comme il en avait le secret. Penchant la tête sur le coté, il plongea ses deux flaques bleus dans celles de Alek et resta là quelques instants à simplement le regarder trouvant étrange de pouvoir observer de la sorte les mêmes yeux que lui-même possédait. Il cligna des yeux en secouant doucement la tête se sentant bête de faire ça et surtout d’avoir laisser un gros blanc s’installer. Il posa la main sur son front se maudissant d’être maladroit quand il le voulait.

-« …Euh…hm…autrement tu ne voudrais pas me parler de quelques choses, je sais pas de ce que tu ressens en étant enfermé ici, ce que tu regrettes où non d’avoir fait pour atterrir ici, enfin je ne t’obliges pas je ne suis pas le psy de l’établissement, mais certains aime bien parler et ça leur permet d’être un peu plus détendu et moins sur les nerfs après donc si tu veux, il n’y a pas de soucis, j’ai tout mon temps… »

Il esquissa un sourire à sa dernière remarque et oui il avait tout son temps la preuve en avait était faite le matin même tandis qu’il tourné et viré dans cette infirmerie qu’il commençait à connaître par cœur. Il se revoyait encore entrain de joueur à tétris sur son portable, ou encore plein d’autres jeux téléchargés puis il fronça les sourcils avant de reprendre doucement

-« Par contre si tu veux bien, j’apprécierais qu’on aille vers mon bureau et surtout que tu parles légèrement plus doucement, je comprend très bien l’anglais mais n’étant pas habitué à l’entendre parlé j’ai de temps à autres un peu de mal à comprendre ce que tu veux dire… »

Sur ce l’infirmier se leva et se tourna ses cheveux suivant doucement le mouvement en une douce cascade sur le haut des ses épaules, il rangea soigneusement les divers cotons et désinfectant utilisés avant de s’approcher de son bureau jetant simplement un regard par-dessus son épaule à son patient, voulant savoir si la proposition de parler l’intéressait vraiment ou non. Il se tourna et en esquissa de nouveau un sourire à la limite du sourire amical.


-« Tu sais si tu ne veux vraiment pas parler, mais simplement rester ici un petit moment pour être au calme, tu peux je dirais simplement aux gardes que certaines blessures étaient plus graves que je ne le pensais. »

Il tira un bout de langue comme un gamin lorsqu’il avait fait une bêtise et lui sourit franchement après tout, il n’avait pas peur de ses patients et les considérait comme des personnes comme vous et moi et non comme des monstres, certes ils avaient fait des choses ignobles mais sûrement les regrettait-il, ou bien si il ne les regrettait pas il devait y avoir un bonne raison… L’infirmier s’assit alors derrière son bureau laissant le libre choix à Alek de lui parler, de rester là en silence ou bien de partir, il respecterait ses choix et le laisserait faire comme bon lui semblerait, espérant tout de même qu’il reste un petit peu avec lui, ne serait-ce que pour ne pas se retrouver à nouveau seul ici…

[hrp: j'ai fait référence à une phrase qui n'est pas de moi donc j'en donne l'auteur :Claude Lévi-Strauss qui est un philosophe français]
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Alekzander Night
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MessageSujet: Re: Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...)   Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...) Icon_minitimeMar 9 Oct - 20:27

Alekzander avait écouté l'infirmier avec un calme incroyable. Connaissant son tempérament colérique, à la première phrase il se serait déjà levé et se serait rapproché de son interlocuteur pour le frapper. Mais il n'en fit rien. Il se contenta de l'écouter calmement et de contrôler son coté colérique. Sachant que l'infirmier le disait pour son bien. Enifn, façon de parler, il e le savait pas tellement puisque personne ne lui avait jamais parlé avec gentillesse de sa misérable vie. Il répondit alors d'un ton toujours aussi froid et calme:

"La façon dont vous pensez n'est pas idiote, du moment que vous croyez à ce que vous dites et que ce n'est pas pour déballer votre culture générale. Mais personellement, j'ai un caractère, que j'ai forgé depuis que je suis tout jeune. Si j'aurais fais ce que vous venez de dire chez moi, je ne crois pas que je serais ici. Je serais certainement mort, avec mon cadavre dans la décharge publique. Mais bon, votre façon de penser est bien, mais, je ne pense pas pouvoir l'appliquer. Je n'en serais pas capable."

*Manque de virilité. Tu parles, alors qu'ils se jettent à vingt contre un, c'est vite vu*


Il trouvait tout de même que l'attitude du médecin était un peu bizarre. Mais il trouvait que pour lui même, que c'était bizarre qu'il parle autant. C'était la première fois qu'il parlait au calme, sans crise de violence et intelligemment. Les discutions, il en avait eu beaucoup bien sur. Mais il n'y avait pas plus de trois phrases. Et dans un language familier. Les plus courants étaient ceux qu'il y avait quand sa bande s'attaquait à une autre. Il parlait une ou deux minutes pour se disputer avec des mots et après cinq minutes après il y avait une bande par terre et l'autre debout avec autour une jolie petite rivière de sang.

Bref, il n'avait jamais connu de vrai discution. Lui même, c'était la première fois qu'il parlait ainsi. Rien que le fait de vouvoyer une personne, c'était bizarre. Mais il trouvait que l'infirmier, qui n'était rien d'autre qu'un infirmier, inspirait le respect et aussi le réconfort. Ce qu'il n'avait jamais connu. Il jouait avec sa langue pour l'instant à faire glisser le bonbon de part et d'autre de sa bouche. Tic, qu'il avait à chaque fois qu'il mangeait une sucrerie. Il écouta les paroles de son interlocuteur et réfléchit pendant une dizaine de secondes. Puis répondit:


"Bah! Je pense que tout le monde regrette d'arriver ici. A part si on adore être derrière les barreaux enfin... Mais je ne pense pas que, si on libérait tout le monde, tous arreteraient les crimes qu'ils ont commis. Moi personellement, je pense que du moment que je ne retourne pas chez moi, je pourrais mener une vie à peu près normale. Mais pour ça, faudrait déjà que j'arrete d'avoir envie de tuer la première personne qui me contrarie. Seieusement, je crois que j'ai un serieux problème mental. Mais on me relachera pas avant longtemps je crois. Si j'ai bien suivi, je reste ici jusqu'à ma majorité et après on m'envoi dans une prison pour adultes et ce jusqu'à ma mort. Ou je sais plus. Enfin, je comprends en même temps, depuis mes cinq ans j'ai commencé dans les crimes alors."

Eh oui! Alek est très au courant sur lui même. Il sait que ce qu'il a fait est un crime. Mais il ne le faisait pas pour le plaisir, loin de là! Mais s'il voulait survivre dans le petit coin reculé de l'Amérique où il habitait avant, il le fallait. Bref, il écouta à nouveau l'infirmier puis, répondit trouvant tout de même que c'était bizarre, pour lui même de donner son opinion. D'habitude, on lui disait d'aller tuer un gars, il le faisait et il empochait l'argent sans dire un mot. Mais là!

"D'accord, mais je sais même pas où on est là! On parle quelle langue?"

Il se leva brusquement, et les gardes arrivèrent croyant qu'il y avait un problème. Mais en voyant qu'il ne se passait rien de grave ils retournèrent à leur poste. Zan suivit l'infirmier et alla s'asseoir à nouveau. Puis, l'écouta et répondit:

"Bah franchement, ça me ferais pas mal du bien de déballer mon sac. Mais le temps que je raconte tout, il va être l'heure du petit déjeuner de demain. Enfin, façon de parler. Mais, si ça vous dérange pas.

Il regarda l'attitude de son interlocuteur, et, pour la première fois depuis, bah depuis le jour où il est né, il souria, mais pas un sourire féroce et sanguinaire et sadique, comme celui qu'il arborait après avoir tué son père adoptif, mais uns ourire, venant du fond du coeur, un tout petit mais qui exprimait beaucoup de choses:

"Bon d'abord, je suis né en Amérique, mais je connais pas mes parents. D'après ce qu'on m'a raconté ma mère a été tuée par son petit ami à ma naissance où un truc du genre. J'ai donc été recueilli par un gars, qui mort il y a pas longtemps. Bon d'accord, c'est moi qui l'ai tué. Bref, je vivais dans une super ville où la joie régnait. Nan bon d'accord, c'était plutôt le crime qui régnait. Il y avait facilement une centaine de vol dans la journée et une dizaine de meurtres minimum par jour. Bref, vous voyez le dessin? Bon bah comme mon père adoptif dénommé Jack m'élevait très bien. Genre, un petit coup de pong par ci parce que j'ai fais une bêtise, un coup de pied par là dès que je désobéissait. Mais bon, je vous rassure, il a arreté les coups de pieds. Ouais, en grandisssant il a décidé que ce serait mieux le fouet. Bon bref, à l'époque je m'appelais Alexandre. Puis, je suis rentré dans une bande de mecs, les plus dangeureux de la ville. Bref, ils tournaient aux alentours des seize dix-sept ans, et moi j'avais onze ans. Bref, j'ai commencé les meurtres. Bon ça a duré pas mal d'années. Bon un jour j'en ai eu un peu marre, et j'ai décidé d'aller rendre visite à Jack. Et je l'ai tué. Le pauvre, il croyait avoir affaire avec son petit Alexandre. Bah après classique quoi! Quelqu'un m'a dénoncé et je me retrouve ici. Joli conte de fée hein? Et juste pour vous rappeler, c'est pas un conte pour enfant qui sert à ce qu'ils soient sage. C'est une histoire vraie."

Il se massa un peu la nuque et attendit une réponse de son interlocuteur. Ce qui était frappant, c'est qu'il avait parlé de son histoire qui était un peu horrible, avec un calme incroyable et une grande indifférence. Mais bon, il s'en fichait pas mal. Il avait fermé son coeur depuis longtemps, mais grâce ou à cause de l'infirmier il s'était un peu rouvert.
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Yukino Hyozuke

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MessageSujet: Re: Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...)   Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...) Icon_minitimeMar 9 Oct - 21:47

L’infirmier esquissa un sourire en entendant son jeune patient lui affirmait que sa façon de penser n’était pas idiote, au moins il n’était pas enfermé dans son petit monde à croire que seul lui avait raison, c’était déjà ça. Car ici nombre des hommes avec lesquels il avait eut l’occasion de parler étaient persuadés d’avoir raison, de savoir tout de la vie et du monde ce qui avait le don d’exaspérer Yukino a un point qui en devenait inimaginable. Les voir se pavaner dans la cour, dévoiler leur muscles aux moindres problèmes régler chaque problème par la violence, il trouvait ça pitoyable et le disait à chaque fois qu’il en avait l’occasion quitte à mettre en rogne un ou deux prisonniers.

Yukino s’était donc assit derrière son bureau avec un sourire, il trouvait ce jeune homme gentil et oui gentil, en même temps en comparaison à certains qui avaient tentés de le tuer, il pouvait paraître gentil. Lorsque le jeune homme commença à parler il posa les coudes sur le bureau et son menton sur ses mains qui étaient à plat. Il l’écoutant sans jamais l’interrompre et écouta ses arguments et ses pensées sur ce qu’il avait fait, ce qu’il regrettait ce qu’il ne regrettait pas, ce qu’il ferait ou ne ferait pas lorsqu’il sortirait. Lorsque le jeune homme eut finit l’infirmier reprit alors la parole un sourire aux lèvres en tapotant son stylo sur le bureau par pur reflex.


-« Oui je suis d’accord avec toi de nombreuses personnes peuvent regretter ce qu’elles ont fait ce qui n’exclu pas que certains ne regrette pas le moins du monde et continueraient même si ils le pouvaient. Autrement, il n’y aurait jamais eu de récidivistes ou de problèmes de ce genre, tu regrettes ce que tu as fait et s’est déjà beaucoup de t’être rendu compte de tes actes, certains même condamnée à de nombreuses années continuent de clamer qu’ils ne sont pas coupables, alors qu’il n’y a aucun doutes la dessus, tu te dis la vérité à toi-même c’est déjà un bon début… »

En l’entendant parler de l’endroit où ils étaient, il soupira, se rappelant que les détenus n’avaient aucunes idées de l’endroit où ils se situaient et qu’ils avaient été emmené comme ça sans aucune explication sur leur future destination.

-« Nous sommes en Allemagne… mais je parles différentes langues donc l’anglais me va très bien, autrement je connais le français, l’espagnol, l’italien, un peu de japonais …mais je ne crois pas que ça t’intéresses donc tu peux poursuivre mais en anglais et lentement… »

Il se pencha alors un peu et se mit à l’écouter en silence lorsque le jeune brun affirma qu’il finirait son récit le lendemain pour le déjeuner, un sourire étira doucement ses lèvres tandis qu’il pouffait doucement de rire, il acquiesça en lui faisant un petit signe qui voulait dire qu’il avait tout son temps et que peu importe son récit il l’écouterait jusqu’au bout. Yukino était doté d’une écoute remarquable, il pouvait rester des heures à écouter les gens mais ne pouvait pas parler de lui de cette façon, s’imaginer entrain de se dévoiler de la sorte à des gens lui faisait froid dans le dos, il écouta alors attentivement l’homme et fut choqué par la façon donc il racontait les faits, à croire qu’il n’en avait strictement rien à faire et qu’il ne regrettait rien, au du moins c’Est-ce qu’on aurait dit.
L’infirmier l’écouta sans jamais l’interrompre, le menton posé sur ses mains, son regard fixant le jeune homme de ses deux perles bleues. Lorsqu’il eut finit il esquissa un sourire en soufflant doucement.


-« Tu vois que ça n’a pas prit aussi longtemps que tu le croyais,…tu n’as pas eu une enfance facile et ni les parents et l’entourage qu’il fallait pour toi, mais sache que tous le monde ici n’a pas une famille adorablement sympathique, la preuve en est faite, moi… et pourtant je ne suis pas derrière des barreaux, la vie n’est pas toujours ce qu’il y a de plus simple, il faut soit la prendre du bon coté, ou soit la prendre de travers et partir totalement à l’opposé de ce qu’on aurait pu être, et c’Est-ce que tu as fait, je ne pense pas que tu sois déterminé depuis ta naissance à finir comme ça, tu as fait un choix que tu aurais tu éviter, sûrement le choix de cette bande, les bandes des cités ne sont jamais réellement ce qu’il y a de mieux à choisir… Ensuite pour ce qui est de ton père, il te battait et ça tu n’es pas le seul non plus, mais tout le monde ne vient pas à tuer son père pour ça… autrement le monde serait dépeuplé à force, si des qu’une personne nous pose problème on l’élimine on ne pourras jamais se grandir de ses erreurs… enfin bref c‘est mon idée…»

L’infirmier repensa alors à ses hommes qu’il voulait tuer, eux qui avaient osés le toucher comme jamais personne ne l’a fait, eux qui lui avaient pourris les dernières années de cours, il leur en voulait, il aurait pu les tuer, mais en pensant à sa famille plus précisément à sa sœur, il n’avait pas pu faire ça, sachant que la personne qui le regretterais le plus serait elle. Il n’acceptait pas la lâcheté et le combat de force depuis ce temps, il se savait incapable de réagir par la force au du moins d’en faire réellement l’usage, il n’avait pas la carrure pour, mais bon comme on le dit souvent, il faut se méfier de l’eau qui dort…Il ne possédait peut être pas une masse importante mais était d’un dynamisme fou et sous la colère ou la peur ce genre d’homme était capable de nombreuses prouesse inimaginables. Il reprit alors doucement en regardant le jeune homme.

-« Ça ne ressemble en rien à un conte de fée, du moins pour le moment, dans les contes de fées, il est toujours questions d’amour et là je n’en ai pas vu l’ombre, à croire que tu n’as jamais été amoureux, ou n’approuve pas le besoin d’en parler, ou bien encore trouve ça si insignifiant et inutile que tu ne voit pas l’utilité d’y consacrer de ton temps… tu peux me répondre l’une des trois réponses proposées je ne te considérerais pas comme un monstre sans sentiments ne t’inquiètes pas tu ne serais pas le seul à me répondre ça… »

L’infirmier pencha la tête sur le coté et esquissa un sourire tandis que son portable venait de sonner, il porta la main à ses lèvres et soupira avant de répondre, il murmurant un faible désolé.

-« Allo?…oui…. Mais tu sais que je suis au boulot… oui je sais…je t’aiderais ce week-end pour tes devoirs…bisous et ne me rappelles pas sauf en cas d’urgence… »

Il glissa de nouveau la main dans sa poche et y déposa son portable en revenant focaliser son regard sur son interlocuteur.

-« Désolé ma jeune sœur… »

Il esquissa un sourire nerveux et se massa légèrement la nuque ne sachant plus trop quoi rajouter, ici ce n’était pas à lui de parler, c’était aux patients,donc il ne lui restait plus qu’a attendre une phrase un mot, une parole du jeune homme, il pouvait ici parlait de ce qu’il voulait même de ce qu’il se passait dans la prison, des attaques qu’ils pouvaient subir, il l’écouterait et rien ne sortirait de cette pièce ni même de cet esprit qui savait emmagasiner de nombreuses données sans jamais les relâcher.

-« Tu as encore quelques choses à me dire?…ou bien même si tu veux rester là comme je te l’ai dit tu peux… »
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Alekzander Night
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MessageSujet: Re: Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...)   Infirmerie ennuyante... (ouvert à qui le veux...) Icon_minitimeMar 30 Oct - 14:09

Alek trouvait réellement l'infirmier gentil. La seule personne qu'il a connue d'ailleurs. Lui qui, d'habitude était ignoré par les autres. On ne faisait guère attention à lui, sauf bien sur, pour lui supplier de laisser en vie une personne ou soi même. Il avait toujours pensé que ce monde était un véritable repère d'idiots, ne méritant pas de vivre. Et jusqu'à présent il avait eu raison. Enfin, de son point de vue, il était persuadé que lui même, il devrait mourir. Rien que d'exister, pour lui, il pourrissait la Terre. Mais, en rencontrant l'infirmier, il rencontra aussi, la seule et première personne qu'il pensait pouvoir rester en vie.

"Vous avez peut être raison. Sûrement raison en fait. Mais je ne pense pas que ce soit tant d'admettre ses propres fautes. Ce n'est rien, il suffit d'avoir un minimum de lucidité. Et en général on regrette, sauf si on est fou ou un psychopathe ambulant. En Allemagne? Ah OK."

Bref, il écoutait avec beaucoup d'attention ce que disait le jeune homme. Et après avoir raconter son histoire, plus ou moins horrible, avec un calme apparent, avec un air totalement détaché, comme s'il ne se sentait pas concerné alors que c'était sa propre histoire. Il écouta tout ce que dit le jeune homme. C’était la première personne qu’il écoutait avec intérêt, allez donc savoir pourquoi. D’habitude c’était le genre de discours qui l’ennuyait à mourir, mais pas cette fois ci. Sûrement parce que, pour une fois, une personne s’intéressait a lui. Bref, il l’écouta avec grand intérêt et mémorisa toutes les paroles. Normalement, à l’entendre, Alek devrait normalement en train de l’étrangler ou de le frapper avec le tabouret sur lequel il était assis, mais non. Quand il eut finit il répondit toujours d’un ton calme et posé :

"Oui sûrement, mais c’était surtout pour vous prévenir que l’histoire allait être ennuyante. Mais pour mon enfance, là où j’habitais, tout le monde était comme ça. Alors franchement, je n’étais ni le premier, ni le dernier auquel ça arrivait. Et je sais pertinemment que tout le monde n’a pas une gentille famille. Franchement, je ne pense pas que je sois capable de prendre tout ce que j’ai vécu du bon coté, si il y en a un. Je joue aux durs à cuirs, mais c’est juste pour me réfugier, je suis bien incapable d’affronter la vie, je prends simplement le chemin le moins dur. Je pense que vous êtes plus fort que moi. Et que c’est pour cela que vous avez réussi à pouvoir mener une vie sans embrouille. Et en ce qui concerne mon père, je ne l’aime pas, il ne m’aimait pas, et j’aurais préféré qu’il me laisse crever au lieu de me recueillir. Comme ça, j’aurais pas foutu un bordel pas possible. Je suis tellement pourri. Et là encore, j’étais obligé de le tuer, comme ça, pour moi, faible comme je suis, je suis débarrassé des problèmes. Me retrouver en prison ou dans la ville où j’étais, ça revient au même. Alors franchement j’en ai plus rien à fou*re."

L’infirmier devait sûrement remarquer, que à partir du moment où il avait parlé de son père, il ne parlait plus comme il avait parlé jusqu’à présent. Il avait reprit le langage qu’il parlait d’habitude, plus grossier. Bref, quand l’infirmier reprit la parole ce fut pour commenter ce qu’il avait dit. Encore, mais, le fait d’avoir parlé de Jack, ça avait mit le jeune homme en colère. Alors, quand il eut finit il reprit la parole lui aussi, d’un ton beaucoup moins calme déjà :

"Nan ! Sans blague?! Vous me prenez pour un débile mental ou quoi?! Je sais parfaitement que mon histoire n’était pas un conte de fée, au sinon je ne serais pas là ! Et non, je n’ai jamais été amoureux, et je ne pense pas que j’en sois capable un jour ! Je ne suis même pas capable de me faire de vrais amis, comment voulez vous que je puisse tomber amoureux ?! Je n’ai jamais trouvé une personne digne d’intérêt, alors c’est pas demain la veille que je vais trouver quelqu’un ! "
Puis, quand le téléphone sonna, il écouta distraitement la conversation. Zan enviait l’infirmier. Il avait l’air de s’entendre avec tout le monde, de mener une belle vie tranquille. Et à entendre la conversation, en particulier un mot précis, signifiant une affection particulière il ne put s’empêcher de poser sa tête dans ses mains. Puis quand l’infirmier lui parla à nouveau il reprit lui aussi la parole :

"Ce n’est pas grave, c’est moi qui devrait m’excuser. Vous m’invitez à me débarrasser un peu de mes ennuis, et moi je me mets en colère. Désolé, je peux rajouter Jaloux à ma liste de défauts maintenant."

Le jeune homme n’avait plus rien à dire, mais par contre, il avait envi de pleurer. Oui, de pleurer, juste pour déverser toutes le larmes qu’il n’avait jamais put verser durant sa vie. Et après les paroles de l’infirmier, il fit un signe de tête négatif. Mais finit par déverser ses larmes, il préférait le faire ici que dans sa cellule. Alors, il pleura, toutes les larmes de son corps, silencieusement.
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